Le premier album de Prince Waly, Moussa, fêtait le 30 septembre ses deux ans, et on ne pouvait pas passer à côté.
Exposition TUNNEL 2, Le Hip-hop en photo, Janvier 2024
On revient aujourd’hui sur 5 sons qui nous ont marqué :
Bleu (feat. Feu! Chatterton)
Comment parler de cet album sans évoquer son introduction ?
Elle nous plonge directement dans l’univers de Moussa, avec la sublime voix d’Arthur Teboul, qui avait déjà pu conclure le projet précédent BO Y Z.
Il nous introduit le retour de Waly, après des années difficiles, et c’est juste les frissons.
On a d’ailleurs pu en parler avec Arthur, lors d’une session d’écoute de son dernier projet. Il était encore très ému en se remémorant l’enregistrement de ce son, et on comprend pourquoi.
« Le Walygator continue son marathon » 🏁
Rottweiler (feat. Ali)
Dès le début de l’album, on sent que Waly veut en découdre.
Sur « Rottweiler », il développe son rap comme il sait le faire, avec la présence du grand Ali, et quel duo.
Surtout quand ce dernier arrive en balançant « Mais qu’est-ce que tu croyais ? Qu’on allait rester là à s’laisser noyer ? ». Quel honneur pour Waly, quand on sait à quel point il a pu être influencé par le duo Lunatic.
« On écoutait Mauvais Oeil avant d’aller prier », rappe-t-il sur Balotelli.
Movie
Ici, on est plongés dans un son cinématographique. On se croirait presque dans une scène de The Wire.
C’est vraiment un son qui se démarque, notamment par sa production plus sombre. Il nous plonge dans un univers plus boxé, qui amène l’album ailleurs. Il nous rappelle un peu l’ambiance filmique du précédent projet BO Y Z.
« Faut être un cinéaste ma gueule, pour kiffer cette merde. »
Cra$h (feat. Enchantée Julia & Jazzy Bazz)
Depuis 2 ans, cette douceur tourne toujours dans nos oreilles.
Waly est ici accompagné par Enchantée Julia, qui a pu laisser sa voix sur de nombreux sons du projet. Également mariés dans la vie, on se lasse pas de leur osmose. D’ailleurs, on attend fort leur projet commun qui a déjà été teasé.
Le spleen de Jazzy Bazz vient s’ajouter à cela, et on obtient vraiment une belle unité.
Mercy
Outro de l’album, introduite par la voix de sa maman, Mercy pourrait être considéré comme son titre le plus personnel.
Ici, c’est Moussa qui nous parle. « Mercy » se traduisant par « Miséricorde », on ressent vraiment sa reconnaissance d’être là où il est aujourd’hui, suite à ce qu’il a traversé. Il professe notamment son rapport à sa religion et sa foi.
Au milieu du son, il incarne un rôle de prêcheur et nous délivre un discours hyper émouvant.
Cette conclusion souligne ce projet très personnel, qui porte donc le vrai prénom de l’artiste.
« Ici, vous pouvez m’appeler Moussa. », dit-il durant son Olympia en janvier 2024, concert célébrant cet album.
De ce qu’on a pu lire, l’artiste devrait bientôt revenir avec du neuf. 👀
On pourra également le retrouver à la Philharmonie de Paris le 12 janvier 2025, pour un concert exceptionnel. Et mauvaise nouvelle : c’est déjà sold-out.